Ouiiii, encore un jeu de mots avec "fée", on ne s'arrêtera jamais, c'est notre marque de fabrique et ça nous fée marrer.
Jeu de mots toujours dans l'affiche que vous avez pu voir aux abords du centre-ville et qu'on vous remet ci-après parce qu'on kiffe.
Ah oui et puis on voulait vous dire merci de votre enthousiasme à lire le magazine et à nous suivre sur le blog et sur féecebook, c'est ce qui nous aiguille pour vous faire partager notre ville sous toutes les facettes du diamant qu'elle est.
Dans ce numéro sept, la fée vous raconte la rue Saint-Nicolas. Ah bon, vous ne connaissez pas bien ? Alors suivez le guide et aventurez-vous de l'autre côté de la passerelle... Pour le meilleur.
Et si l'été se termine, le soleil continue de briller dans les têtes quelle que soit la météo avec un agenda culturel bien étof-fée, une sélection subjective comme d'hab, laissez-vous simplement enchanter !
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Direction de la publication et rédac’chefElisabeth Schwartz Développement web : NIOUNicolas Pillon Graphisme et illustrationsKristof Guilloteau |
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PhotoMarie Monteiro
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Si le ciel me laisse vraiment perplexe (ok, je suis à deux gouttes de faire demi-tour), je remarque en arrivant que je suis la seule dans ce cas : la place grouille de monde ! Pourtant, le temps semble étonnamment... suspendu. L’ambiance est sereine et calme malgré la foule, une brume musicale flotte au-dessus de nous et annonce le ton de la convivialité.
Je me balade, en me synchronisant naturellement sur ce rythme nonchalant et j’apprécie. Vraiment ! Je ne sais pas où regarder, les trésors émergent de tous les côtés : des meubles vintage-bobo, des vinyles, des photographies argentiques... Plutôt intello, passionné de littérature ? Faites une pause chez le bouquiniste, qui propose BD, romans, récits historiques. Vous êtes une fée coquette ? Ne manquez pas de vous offrir des flacons de parfum miniatures, du précieux élixir Shalimar au nouveau succès de Dior et pourquoi pas un beau poudrier datant des années 50… Poo-poo-pee-doo ! Que dire des baby dolls de votre enfance, des verres en Cristal, de l’argenterie de Mamie et des bijoux anciens… Mon excitation à son apogée, je capitule. Me voilà avec une magnifique bague en argent au doigt (aucun message subliminal. Quoique !)
Derrière moi, un passionné expose fièrement ses authentiques montres à gousset. J’engage la conversation, il me raconte son histoire, son expérience aux Puces, leur communauté et un lien invisible se crée, instantanément. Puis il me présente Hélène, la plus ancienne, qui à son tour, me conte avec passion et nostalgie le tout premier jour des Puces, il y a de cela quarante ans…
À l’époque, le marché des antiquaires foulait les pavés de la rue Saint-Nicolas, jusqu’au cœur de la Place de la Fourche. Entre négociations épiques avec les habitués et grandes tablées pour partager leur déjeuner, la « communauté » des brocanteurs, une fois par semaine, régnait sur le quartier telle une grande famille. Aujourd’hui, la place de la Motte Rouge leur appartient, deux fois par semaine, le jeudi et le samedi. Les anciens passent petit à petit le flambeau aux « jeunes » mais l’atmosphère d’origine ne s’est pas essoufflée… Parole de fée !
Il est 12h30, je n’ai pas vu le temps passer et ma visite se termine sur ce moment : deux brocanteurs dansant la valse au milieu de la place, sur les notes légères et élégantes de l’accordéon... Magique.
Moralité : la prochaine fois, ne passez pas aux Puces. Arrêtez-vous aux Puces. N’y allez pas par besoin mais par curiosité. Et assurez-vous d’avoir de la monnaie, on ne sait jamais…
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