Bloguette magique

Publié le : 16/07/2014 à 12h46

La Fée Féloche

Au théâtre Verdière déjà en 2009, son sourire, son univers et sa grosse pêche avaient emballé le public, la fée y était. De nouveau cette année, on a eu droit à du bon son qui donne envie d’aller pique-niquer, et à un spectacle généreux. Cinq ans après être passé par le Chantier des Francos, on dirait bien que l’artiste aujourd’hui confirmé peut tout se permettre !

 


La Fée Féloche

Sans famille musicale revendiquée, à part peut-être une filiation avec les Rita Mitsouko (aaah, c’est pour ça que la fée kiffe autant alors…), Féloche se définit comme un musicien avant tout et estime avoir gagné en musicalité. « J’aime le son » dit-il pour résumer. Du coup, il ne s’interdit rien et produit un son libre, funky, voire pop « si j’ai envie ». Et la chanson suit dans une créativité foisonnante, sans forcément rimes ni refrain. « Je ne fais pas des vraies chansons. L’important c’est que ce soit sincère, le reste on s’en fout. »

Ouais, il dit ça le Féloche, mais ses chansons fonctionnent super bien. Certains ont des tables de mixage, lui dégaine sa mandoline pour mélanger les influences disco, techno, hip-hop dans un cocktail qui balance, avec un petit goût de poésie joyeusement déglinguée.

Si on entre si facilement dans son monde, c’est aussi parce qu’il sait s’entourer, avec entre autres à ses côtés Caroline Daparo, venue de la planète gospel et lyrique, ce qui lui donne un petit côté atypique de cantatrice ska, une pluie d’étincelles sur chaque morceau.

Tiens, à propos d’étincelles, si tu avais une baguette magique Félix (son prénom), tu en ferais quoi ? « Je me transformerais en fée Féloche tiens ! »

Féloche dans la rue avec son public.

Hé bien même sans baguette magique, oui, Féloche est une fée, le public aux anges en a eu un exemple vendredi 11 juillet, encore à Verdière. Déjà qu’il avait prévenu en début de concert qu’il dépasserait le temps imparti car « les règles c’est fait pour être un peu tordues », voilà-t-y pas qu’il a emmené son public dehors, carrément. Lui et ses musiciens dans la rue, le public derrière, autour, devant… « Un concert, c’est comme un jeu, c’est fait pour rigoler. J’adore le public qui vient me voir, super éclectique, on s’est reconnus. » constate Féloche. Nous on l’aurait suivi sans problème jusqu’à la plage en chantant avec lui « On va où ? ». « La musique est un doudou. Avec, on peut aller partout ! ».

 

Voir le clip Silbo de Féloche

 

Merci à Antoine Cuadrado pour la belle photo de Féloche à l’étoile.

 

 

 

 


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