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Olivier Butin

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PhotoS Taï-nui
Texte Elisabeth Schwartz
Y a des gens, ce sont des univers à eux tout seuls. Des zazous drôles d’oiseaux qui créent leur écosystème, comme un halo autour d’eux. Un truc d’autant plus lumineux que le fond est un brin mélancolique. Oliver Butin est de ceux-là. Artiste par envie d’être aimé, il comble une plaie en train de cicatriser avec la musique, la peinture et le métier qui le fait vivre...

Pas toujours facile de porter le patronyme Butin quand on rêve plus de caravane que d’une nouvelle voiture de luxe. Est-ce pour cela qu’Olivier se fée connaître sous différents pseudos ? Oliv Bo, olivierbeute, oli buti, l’activité du butinol est protéiforme. Architecte, musicien, plasticien, ça nous en fée un homme dont la sensibilité, la spiritualité et l’esthétique s’imbriquent au sens technique le plus pointu pour créer, toujours et encore, raison d’être de celui pour qui "l’immobilisme c’est la mort."

olivier butin

Olivier grandit à Châtelaillon-Plage, une petite ville communiste dans les années 70, dans une ambiance sans particularité, où la musique n’est pas une priorité. Elle est même rare et prend la forme d’un unique disque, Dock of the bay d’Otis Redding. Ceci dit, Olivier se rappelle entendre son père jouer de la guitare dans la salle de bains – pour l’écho et la réverbération – et enregistrer des morceaux avec peut-être bien l’ambition de sortir un disque ! Mais fils de ferronnier marié à une fille de boulangère, M. Butin père eut tôt fait de considérer que l’art ne nourrissait pas une famille… Donc la ligne à la maison c’est « travailler à l’école ». Ce que fait Olivier correctement mais pas aussi bien que son grand frère semble-t-il. Le paternel se focalise donc sur son fiston. « Il pensait m’aider mais c’était un cauchemar. J’ai mal vécu mon enfance, je me sentais tout petit et tout laid, je me trouvais mal habillé, je n’avais pas d’amis… Du CP à la troisième ça a été terrible ! » Bon, tout ça pour montrer aux ados pré pubères mal dans leur peau qui pourraient nous lire que tout espoir est permis, car on l’aurait bien fée poser pour une page play-boy l’Oliv Beau...

Enfin pour lui ça ne s’arrange qu’à moitié au lycée. Des copains montent un groupe, Olivier joue de la basse avec eux, mais après quelques concerts, ça s’arrête. « Je n’étais pas le mec fun, un peu la pièce rapportée. » En DEUG de Maths-Physique, il rencontre d’autres musiciens. En Licence, Olivier se rend compte que les maths, ce n’est vraiment pas son truc, mais monter un spectacle pour que son groupe joue sur scène, si. Il crée Art’y Show, qui mélange de la musique, de la peinture et des performances live. L’un des spectacles prend pour thème les « machines à peindre » influencées par Jean Tinguely et les Nantais du Royal de Luxe. Ça marche bien, la soirée se déroule à l’Arsenal, puis à la Maison de l’Etudiant, et même à l’Encan ! « Alors là en revanche, tout le monde m’adorait, en créant cet événement j’étais devenu séduisant… » Pendant ce temps, le jeune Butin se demande ce qu’il va faire comme métier et s’oriente sagement vers une licence et une maîtrise de génie civil pour en ressortir ingénieur-maître. Mais au bout de quelques stages, force est de constater que ça ne lui plaît pas !

Merci Frank Lloyd Wright, merci Alberto Carrassi !

C’est en regardant un reportage sur l’architecte américain Frank Lloyd Wright qu’Olivier tilte sur l’architecture, un bon compromis entre une formation « sérieuse » et les arts. Or, il a 23-24 ans, âge auquel les archis sortent généralement de l’école. Trop vieux, il est refusé. Il saute alors dans sa voiture pour aller voir le directeur de l’Ecole d’Architecture de Bordeaux. « Je lui ai dit : Acceptez-moi dans votre école ou je meurs ! Il m’a cru. Je lui suis tellement reconnaissant.» Le voilà parti pour six années d’études. La première à Bordeaux puis en Italie et au Chili. Il vit souvent en colocation et fée des rencontres qui comptent encore. A Ferrara, près de Venise il apprend le salut au soleil avec son ami Alberto Carrassi, et continue de le faire tous les matins comme un hommage. « Ce geste très amical m’a considérablement servi depuis pour équilibrer l’esprit et le corps et fabriquer des hormones ! Un peu de yoga me rend plus fort. » N’allez pas croire que celui qui dit qu’il cherche « des solutions pour supporter de vivre » soit déprimé ou perché. Sa clairvoyance sur le monde lui donne en réaction des élans de créativité toujours positive. Olivier Butin semble bien être de ces fée-lés qui laissent passer la lumière…!

olivier butin

En Amérique du Sud, entre les études, les voyages et les rencontres, le temps passe vite. Olivier prononce des mots qui font rêver, Panamericana, Puerto Montt, Pablo Neruda… Et d’autres, moins : Pinochet, saison des pluies, camps…
« J’apprends l’Espagnol, je mélange avec un peu d’Italien, c’est le bordel, mon petit côté exotique ! » Toutes ces années, Olivier constitue des carnets de voyage, avec des écrits, des dessins, des poèmes. « J’en ai une pleine valise ! » Il lui arrive d’ailleurs une histoire dont il a fait un enregistrement qui attend d’être mis en scène. « Je suis à Quito sur la Panamericana à destination de la forêt équatoriale derrière la Cordillère des Andes. Sur la route je rencontre un marchand de tapis et de vêtements qui me recommande un chemin par la forêt. J’ignorais que c’était le chemin des contrebandiers, truffé de paramilitaires, un plan super dangereux, pas pour les touristes ! Je me suis retrouvé complètement perdu en pleine pampa, sans carte. Je reprends un bus au hasard et me retrouve en Colombie, personne ne sait que j’y suis. Les routes de la Cordillère sont bordées d’un précipice et font 3 mètres de large quand le bus fait 2,5 mètres et a un essieu cassé. Bref le lendemain on est quand même arrivés près de la Panamericana. Là un flic m’attendait. J’ai été arrêté et interrogé, ils flippaient car Clinton était en visite dans le pays. Au final, il ne s’est rien passé de grave, mais ça m’a secoué."

De retour à Bordeaux pour finaliser ses études, Olivier fée de nouvelles rencontres qui le marquent. Jean-David Capdeville, artiste de rue, « Docteur en Gerbologie », forcément il ne peut que sympathiser ! Avec lui il apprendra le tai-chi, mais aussi à jongler et à faire du monocycle. Liviana dont il est amoureux l’initie au Yi King, le livre des changements, un art divinatoire chinois basé à l'origine sur une collection de signes à usage d'oracles. « Ça me guide au quotidien en éclairant mes pensées via l’analyse d’un texte qui correspond à un numéro obtenu en lançant des pièces. Pour moi c’est un avis, une info. » Pour passer son diplôme d’architecte, Olivier souhaite réaliser son logement en mouvement et décide de construire quelque chose en taille réelle à la place de la simple maquette demandée. Il choisit de réhabiliter une caravane. « J’expérimente alors toutes les formes de nomadisme pour fabriquer cet espace à la fois totalement habitable et poétique. » Un petit côté précurseur - car il y a plus de dix ans on ne questionnait pas autant l’architecture mobile – et une véritable recherche humaine et technique qui intéressent les profs. Olivier obtient son diplôme en 2004. Il achète un piano qu’il installe dans la caravane et repart sur les routes aussi souvent qu’il le peut. Après les avoir parcourues de Bordeaux au Portugal, de Paris à la Turquie et de La Rochelle à la Suède, c’est au retour, en Pologne, qu’Olivier devra abandonner la caravane dont un pneu est crevé et irréparable. Il revient s’amarrer à Châtelaillon-Plage, construit des logements sociaux et des maisons individuelles. Il rencontre Hélène et s’installe avec elle dans un site merveilleux et insolite à Angoulins, La Sapinière. L'Amour, ce hasard, le pose dans un contexte propice à la création. « Je prends le temps de naître. » Il écrit un peu plus, un peu mieux, met en place plus précisément sa musique, reprend des ébauches de morceaux, des textes pondus pendant ses études et ses voyages. Et bien sûr, il retape une nouvelle caravane. « Le temps passe vite, ça foisonne. Là-dessus, les enfants arrivent, on fait tout en même temps. »

olivier butin

"Un peu de yoga de rend plus fort."

 

Des petits exercices de pureté

Le bonhomme aime bien se créer des mini challenges, en faisant du théâtre, en allant dans les bars discuter avec les gens en toute sincérité. Il fait des petites vidéos, d’1, 2 ou 7 secondes en fonction du thème avec comme contrainte de ne pas y passer plus d’une heure de montage. Il me fée penser au jeune homme dans American Beauty, qui rend la vidéo d’un sac en plastique en train de virevolter au vent extrêmement poétique. Côté architecture, si son approche technique est très pragmatique et respecte à la lettre les enseignements de l’école d’archi, il tente toujours de bâtir des projets en rapport avec l’histoire, le vivant. Ainsi, pour la construction d’un dojo à Périgueux, il a allié deux matériaux, comme un combat dans lequel le zinc fait une prise de judo à la pierre. Ou lorsqu’on lui demande de réfléchir à un lotissement sur un ancien terrain de foot, il imagine les maisons disposées comme des joueurs.

Pour sa maison à lui, Olivier s’inspire de « l’architecture pauvre bordelaise » de Lacaton & Vassal. De l’extérieur, on adore ou on déteste. A l’intérieur, c’est une maison du bonheur. Ossature bois, métal, dalles de béton, des baies vitrées pour la chaleur et la lumière, de l’oxygène et des économies d’énergie en ligne de mire… Avec peu de moyens, Olivier a créé sur 3 niveaux une surface maximale avec des espaces dédiés à chaque membre de la famille. Les idées de cet architecte atypique sont astucieuses et audacieuses mais toujours réfléchies dans le sens de l’humain et du bien-vivre sans y mettre des sommes faramineuses. La façade est végétalisée, et parfois, Olivier y expose ses toiles grâce à un système ingénieux de cimaises. Musique, peinture, sculpture, architecture, comment fée-t-il pour tout lier ? Olivier analyse que l’architecture et la conception de sa musique, c’est un peu le même travail. « Je mets plusieurs couches, je laisse sédimenter puis je coupe en tranches et je remets dans l’autre sens. »

olivier butin

A 45 ans, Olivier tente d’affronter son public. Il se lance grâce à son pote Hervé Aubin et à sa chérie Hélène qui organise une fête à La Sapinière en octobre 2015. Il joue en concert privé avec les groupes Le Souk et Three little birds. Puis une autre fois en 2016 chez son copain Martin Charpentier qui organise une fête ouverte dans son jardin. Les retours sont plutôt bons. Perso, la fée aime beaucoup le clip ovni « concert jardin pour personne » et sa ritournelle chantée d’une voix enveloppante, qui donne « envie de miauler, parce que les petites vieilles de mon quartier aiment mieux les chiens et les chats ». On sent le goût de l’expérimentation, d’ailleurs ça ne fée pas si longtemps qu’Olivier a cessé de s’enregistrer au téléphone portable pour travailler dans de bonnes conditions dans un studio à La Sirène… Mais le beat a un je-ne-sais-quoi envoûtant. « Je joue dans ma caravane comme si j’étais en voyage, j’aime bien jouer pour personne. D’ailleurs après ce concert devant une trentaine de spectateurs, je suis reparti sur les routes pour me poser dans les champs le long du Canal du Midi. Je vais vers quelque chose, je ne sais quoi. Je crée, j’intrigue, j’attends d’en savoir plus. » La mise en scène le réjouit, la lumière, l’habillage… Olivier se sert aussi en décor des tableaux qu’il produit. On ne peut pas dire « qu’il peint » car il utilise la matière, ça va « des déchets de sachets de pâtes que je mange, à des vieilles fringues lavées 50 fois ou au contraire moisies de sueur ! Je me colle sur mes tableaux, je les travaille comme si c’étaient des membres de ma famille. Comme la vraie famille qui m‘habite. » Il y a toujours un arrière-goût très humoristique dans le travail d’Olivier, une tonalité de « drame léger », on ne sait pas s’il faut rire ou pleurer. « Un peu le reflet de qui on est en France... » !

De quoi j'me mail ?

Questions-réponses par courriel.

Dans quelles boutiques t’habilles-tu à La Rochelle ?
Emmaüs, Kiloshop, et toutes les brocs que je croise, il y a toujours un beau chapeau ou une vieille veste, un pantalon bleu de travail qui me va...

Et tes spots pour manger / boire un verre ?
Souvent j'aime la plage ou les déserts humains dans la ville... pour y manger des pâtes et du pain dur avec du miel et de l’huile d’olive. Parfois, j’arrive à sortir dans des bars tels que Le Bout du Rouleau, le Vinophone, L’Aiôn. Et la fête de la Saint-Jean à Villeneuve-les-Salines ! (ndlr : le 17 juin) Chez Hortense et Le Trimaran pour manger. Que le café soit bon, c’est important...

Quel événement artistique et culturel t'a marqué et / ou lequel à venir tu attends impatiemment ?
La dernière fois c'était à Bordeaux pour la Divine Comédie... Pour l'instant, le hasard me guidera vers le prochain spectacle... de rue.

Et si tu avais une baguette magique pour de vrai, tu en ferais quoi ?
Je transformerais évidemment tous les êtres humains ..... En boudin, comme prévu à l'origine. Mais non, en fait, j'aimerais que ça rigole, c’était une blague cynique. Est-ce que je pourrais pas les aider...Non plus. Faire des lasagnes... Non, trop nombreux. De la soupe ? C'est plus rapide pour ceux qui ont faim. Si j'étais très fort, je travaillerais pour une ong. La paix simplement, la fin des souffrances multiples humaines ou animales, en finir avec la torture et l'esclavage, tout arrêter comme ça d'un coup. La fin de l'enfer sur terre. C'est idiot, rien n'est parfait. Paf. L'ouverture du "paradis pour tous" sur terre en vrai, woui. Fini les conneries enfin. Y a rien à faire. Enfin si plein de choses inutiles et sans échos. J'hésite, juste un peu. La question est trop difficile sans une vraie baguette magique pour essayer.