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Delphine de Vigan et La Grande Sophie, l’interview que je voulais par-dessus tout.

 

PHOTOS PASCAL BERNARD                
Texte elisabeth schwartz

Comme quoi on apprend tous les jours. Pour moi, qui dit interview en presse écrite dit systématiquement photos de l’artiste. Quelle ne fut pas ma déconvenue quand Delphine et Sophie s’en défendirent : « Ce n’était pas prévu ! ». Argh. Moi qui avais acheté une deuxième baguette magique chez mon fournisseur officiel pour une battle de baguettes. Double argh. La Grande Sophie est ferme sur sa position mais toute désolée quand même, elle a l’air vraiment gentille. Delphine de Vigan est très posée, plus froide, mon dieu je sens que ma poignée de main moite lui a déplu mais il fée si chaud. Allez je ne perds plus de temps, je me lance.

L'une et l'autre

Elles travaillent l’une et l’autre à leur huitième album et à leur huitième roman. D’ailleurs, grande classe, le dernier de Delphine de Vigan, D’après une histoire vraie a été adapté au ciné par Polanski (sortie le 1er novembre 2017). Elles sont toutes deux des artistes accomplies, célèbres. Comment vivent-elles leur vie de « femme normale » ?
Delphine : Je ne me vis pas comme quelqu’un de célèbre. Pour moi les célébrités aujourd’hui ce sont les stars de la télé-réalité. La célébrité, c’est très relatif. On vit de nos passions toutes les deux, c’est une chance.
Sophie : Une chance dont on se rend compte, vivre du métier que l’on a choisi ! Je ne m’interdis rien. Mon éducation s’est faite sur le principe : il faut que tu fasses ce que tu aimes. Et ma mère ajoutait : il faut que tu sois libre et indépendante ! Si plus de gens faisaient ce qu’ils souhaitent, il y aurait moins de problèmes.

Vous vous connaissez depuis 2013, peut-on parler de coup de foudre amical ?
Delphine : Oui, un coup de foudre inattendu. Car c’est une chose d’aimer le travail de l’autre, cela ne signifie pas forcément que ça marche dans l’intimité, ou que ce soit réciproque. Or c’est le cas.
Sophie : On partage beaucoup. Sauf mon humour potache auquel Delphine n’adhère pas. Mais je tente quand même tous les jours...

J’ai lu que vous alliez à la gym ensemble par exemple. Vous êtes dans un genre de rapport exclusif ?
Delphine : La gym, de bonnes résolutions tombées à l’eau ! Au quotidien, on ne se voit pas tant que ça. On sait que cette exclu on l’a sur les routes.
Sophie : Des trains, des avions, on a du temps pour discuter. Le reste de l’année, on se donne régulièrement des nouvelles.

«Si plus de gens faisaient ce qu'ils aiment, il y aurait moins de problèmes.»

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On me fée signe, il me reste 2 minutes. Moi qui rêverais de leur poser des pages de questions pendant des heures...

L’une et l’autre, votre spectacle en duo, c’était dès le départ une collaboration destinée à tourner ?
Delphine : C’est dans le cadre du festival Tandem de Nevers que l’on propose aux écrivains d’inviter des artistes de leur choix, musicien, chorégraphe, sculpteur… J’ai tout de suite pensé à La Grande Sophie. Je ne savais pas à quel point c’était la bonne pioche ! C’était censé être joué une seule fois, et j’ai été surprise du gros investissement de Sophie dans cette perspective. Elle s’est rendue très disponible, on s’est beaucoup vues. Quand on a joué, il s’est vraiment passé quelque chose. Entre nous, et avec le public, qui était très ému.
Sophie : Pourtant, c’était un spectacle encore fragile, on l’avait travaillé dans ma chambre ! Puis le bouche-à-oreilles a fait son œuvre, sans promo, on nous a proposé de le rejouer, de le travailler pour le rendre plus vivant avec un scénographe, Eric Soyer.

Et qu’est-ce que ce spectacle vous apporte ? Car vous Sophie au niveau des mots vous êtes parée, et vous Delphine, pour un écrivain, être ainsi dans la lumière ça le fée ?
Delphine : Être sur scène, c’est un stress bien sûr mais surtout un plaisir, et l’expérience unique d’entendre l’impact de ses mots sur ses lecteurs auditeurs. Je me relis souvent à voix haute, cela fait partie de ma méthode de travail, donc ce n’est pas inhabituel pour moi.
Sophie : J’ai appris le silence et à poser mon corps, sans rien faire, ce qui est très difficile pour moi ! Le fait d’être sur scène avec Delphine, c’est aussi une complicité féminine, une joie rare car les musiciens qui m’accompagnent sont souvent des hommes. On partage la loge, le moment maquillage…

Que retenez-vous l’une de l’autre ?
Elles répondent presque en chœur : « La fantaisie ! »
Sophie : En lisant ses romans, je m’imaginais Delphine plus sombre, alors qu’elle est très joyeuse ! 
Delphine : J’ai découvert une partenaire de premier choix pour des délires.

Si l’écriture de l’une et la musique de l’autre étaient vos baguettes magiques, vous souhaiteriez quel ef-fée ?
Sophie : Procurer un frisson, une émotion, que ça atteigne dans le corps.
Delphine : Exactement pareil, faire bouger les lignes, et parfois déranger.
Sophie : La magie, c’est d’assumer nos imperfections !

Elles sont déjà debout, elles se produisent un peu plus d’une heure après au théâtre Verdière.

C’est un joli spectacle, posé, doux, qui résonne. Entendre la grande Sophie me donne envie de réécouter ses albums, et la lecture de Delphine de Vigan me transporte comme lorsque je plonge dans un de ses romans. Les histoires racontées par les deux femmes se font écho, la mise en scène est simple mais structurée, c’est rassurant et cela permet de se laisser bouleverser. Lorsque Delphine commence une phrase par « Est-ce que vous m’aimerez toujours… ? », une voix d’enfant dans le public la coupe : « Ouiii !!! »